Il y a la Salade «Caesar» comme il y a la «Waldorf», la russe», la «niçoise». Elle a plus de 90 ans et pas une ride
RESTAURANT EL CARLIT PARRILLA DE LEÑA BARBACOA PAS DE LA CASA ENCAMP ANDORRA

Il y a la Salade «Caesar» comme il y a la «Waldorf», la russe», la «niçoise». Elle a plus de 90 ans et pas une ride

Il y a la «Caesar» comme il y a la «Waldorf», la russe», la «niçoise». Elle a plus de 90 ans et pas une ride. Mieux, au rayon salades, c’est même la plus sexy, feuille croquante et sauce élégante, un mélange veggie-carné du meilleur goût. Un pur produit italo-yankee, puisque la recette serait celle d’un restaurateur immigré italien, Caesar Cardini (1896-1956), connu pour avoir vécu en Californie dans les années 1930 et possédé deux restaurants, l’un à San Diego, l’autre à Tijuana, de l’autre côté de la frontière, au Mexique. L’histoire veut que le 4 juillet 1924, soir de surchauffe (Independence Day), alors que les provisions venaient à manquer dans son restaurant, il aurait improvisé cette salade avec ce qui lui restait: laitue romaine, croûtons à l’ail, jus de citron, huile d’olive, parmesan, œufs et sauce Worcestershire. Succès total. La recette a d’ailleurs été brevetée par la famille Cardini, en 1948, comme la sauce (Cardini’s Original Caesar Dressing), conditionnée en bouteilles de 250 ml!

Il y a la Salade «Caesar» comme il y a la «Waldorf», la russe», la «niçoise». Elle a plus de 90 ans et pas une ride

À l’origine, il n’y avait pas d’anchois dans cette salade, mais la présence de Worcestershire, qui contient un peu de pâte de poisson, en rappelait le goût. Aujourd’hui, les œufs durs remplacent aussi souvent les œufs mollets de la recette initiale. Ce qui nous a le plus étonnés, c’est de voir à quel point la Caesar peut rendre les cuisiniers imaginatifs. Avec ce drôle de syndrome «fouzytout» qui leur fait vider le frigo et garnir la salade de tomate, avocat, jambon, radis, bacon, herbes diverses… Ce qui, soyons justes, revient à répéter ce que Cardini avait fait, en son temps.